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mardi 9 juillet 2013

Une Orléans qui se bat pour l'emploi, une question de volonté politique.





   La question de l'emploi est une préoccupation majeure de la population sur laquelle une commune peut aussi agir, pourvu que ses élus en aient la volonté. Rappelons d'abord que cette question découle d'abord d'une situation économique résultant des choix gouvernementaux. Aujourd'hui l'Accord National Interprofessionnel permet de licencier plus facilement et le grand patronat use toujours un peu plus d'un taux de chômage élevé, pour remettre en cause les droits des salariés, avec en premier lieu celui à l'emploi. 
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Bien qu'Orléans a de fortes potentialités avec 71 000 d'emplois quand on regroupe toutes les sortes de contrats, il n'en reste pas moins vrai qu'il y a plus de 11 000 chômeurs, dont les 2/3 ont entre 25 et 50 ans, la moitié sont des femmes et 20% sont des jeunes : Même si on nous dit aujourd'hui que le taux de chômage se stabilise aujourd'hui à Orléans, il n'en reste pas moins vrai que celui-ci a augmenté de 35,6% en 1 an. 
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   Bien sûr la municipalité actuelle ne fait pas rien, mais elle soutient la politique d'austérité, qui rogne le pouvoir d'achat, facilite les licenciements, retarde le départ à la retraite, et remet en cause les droits des salariés. Les élus communistes et le Front de Gauche sont de toutes ces luttes avec les salariés pour que les choses changent avec notamment le développement économique, qui passe par avoir les moyens de dépenser plus : augmenter les salaires, les retraites et les minima sociaux, en taxant les revenus financiers. Le développement économique c'est aussi la sécurisation de l'emploi, qui permet par exemple de faire des projets, combien de jeunes, de jeunes couples ne peuvent envisager l'avenir sereinement, ou même faire le plus petit investissement, avec des petites boulots qui ne durent des fois que quelques heures : la précarité est un fléau social sur lequel nous intervenons quotidiennement. Les députés communistes et du Front de Gauche ont déposé une loi sur la sécurisation des parcours professionnels. Dans le même temps la réduction de la dotation aux collectivités de 4,5 milliards annoncée par le gouvernement pour les 2 prochaines années, risquerait d'avoir un impact fort sur le budget communal, alors que les investissements des collectivités (par exemple les travaux ou les constructions) représentent 72% de l'investissement en France. Sachant que ces 4,5 milliards représentent 10% de l'évasion fiscale, on mesure bien que c'est un choix politique, et que ces choix nationaux ont un impact fort sur la politique de la ville.
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   Nous voulons donc que la municipalité soit un pôle de résistance à l'austérité en combattant par tous les moyens et en étant aux cotés de ceux et celles qui souffrent et qui luttent. Et la municipalité que nous voulons doit apporter un soutien politique et logistique aux salariés en lutte, comme elle doit favoriser le développement de l'économie sociale et solidaire, car par ces deux vecteurs nous pourrons réellement protéger et défendre les emplois de la main mise de la finance sur l'avenir des travailleurs et les richesses qu'ils produisent.
   Les élus locaux doivent intervenir systématiquement auprès du préfet, qui représente le gouvernement, pour mettre en œuvre un moratoire suspensif en cas de licenciement collectif.
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   De même il faut mettre en place des dispositifs qui permettent de s'assurer que les fonds publics versés aux entreprises, et c'est notamment le cas de l'AgglO qui a cette compétence, servent bien à l'emploi, mais en allant aussi plus loin quant aux conditions d'emploi, de travail et d'égalité notamment entre les hommes et les femmes.
   Dans le même temps nous souhaitons mettre en place une « cellule de veille économique et sociale » qui rassemble les élus locaux et les représentants syndicaux locaux pour débattre de l'avenir industriel de notre bassin de vie, prévenir les suppressions d'emplois et fermetures d'entreprises, débattre des projets industriels, du développement des secteurs d'activité, en lien avec le développement de la formation professionnelle adéquate, permettre que les jeunes orléanais puisent trouver localement un emploi, en correspondance avec ce qu'ils ont appris.
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   Nous voulons aussi favoriser les passerelles entre les entreprises locales et les jeunes qui sortent du système éducatif, et faire passer de 5% à 10% le taux d'insertion sur les chantiers municipaux, avec quota d'embauche et de formation des chômeurs et chômeuses orléanais.
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   Le collectif orléanais du Front de Gauche ne manque pas de propositions à mettre en œuvre sans tarder et dans la perspective des échéances électorales de 2014, et nous travaillons à cela activement depuis des mois, comme en témoignent la publication déjà de nos propositions pour le transport gratuit et un logement abordable, à partir de ce que nous vivons, du vécu des gens que nous rencontrons et des propositions du Front de Gauche pour que lev quotidien de la population change vraiment et qu'on arrête de lui faire payer la crise, alors que nous voyons chaque jour des milliards accumulés par quelques uns.

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