La question de l'emploi est une
préoccupation majeure de la population sur laquelle une commune peut aussi
agir, pourvu que ses élus en aient la volonté. Rappelons d'abord que cette
question découle d'abord d'une situation économique résultant des choix
gouvernementaux. Aujourd'hui l'Accord National Interprofessionnel permet de
licencier plus facilement et le grand patronat use toujours un peu plus d'un
taux de chômage élevé, pour remettre en cause les droits des salariés, avec en
premier lieu celui à l'emploi.
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Bien qu'Orléans a de fortes potentialités avec
71 000 d'emplois quand on regroupe toutes les sortes de contrats, il n'en reste
pas moins vrai qu'il y a plus de 11 000 chômeurs, dont les 2/3 ont entre 25 et
50 ans, la moitié sont des femmes et 20% sont des jeunes : Même si on nous
dit aujourd'hui que le taux de chômage se stabilise aujourd'hui à Orléans, il
n'en reste pas moins vrai que celui-ci a augmenté de 35,6% en 1 an.
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Bien sûr la municipalité
actuelle ne fait pas rien, mais elle soutient la politique d'austérité, qui
rogne le pouvoir d'achat, facilite les licenciements, retarde le départ à la
retraite, et remet en cause les droits des salariés. Les élus communistes et le
Front de Gauche sont de toutes ces luttes avec les salariés pour que les choses
changent avec notamment le développement économique, qui passe par avoir les
moyens de dépenser plus : augmenter les salaires, les retraites et les
minima sociaux, en taxant les revenus financiers. Le développement économique
c'est aussi la sécurisation de l'emploi, qui permet par exemple de faire des
projets, combien de jeunes, de jeunes couples ne peuvent envisager l'avenir
sereinement, ou même faire le plus petit investissement, avec des petites
boulots qui ne durent des fois que quelques heures : la précarité est un
fléau social sur lequel nous intervenons quotidiennement. Les députés
communistes et du Front de Gauche ont déposé une loi sur la sécurisation des
parcours professionnels. Dans le même temps la réduction de la dotation aux
collectivités de 4,5 milliards annoncée par le gouvernement pour les 2 prochaines
années, risquerait d'avoir un impact fort sur le budget communal, alors que les
investissements des collectivités (par exemple les travaux ou les
constructions) représentent 72% de l'investissement en France. Sachant que ces
4,5 milliards représentent 10% de l'évasion fiscale, on mesure bien que c'est
un choix politique, et que ces choix nationaux ont un impact fort sur la
politique de la ville.
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Nous voulons donc que la
municipalité soit un pôle de résistance à l'austérité en combattant par tous
les moyens et en étant aux cotés de ceux et celles qui souffrent et qui
luttent. Et la municipalité que nous voulons doit apporter un soutien politique
et logistique aux salariés en lutte, comme elle doit favoriser le développement
de l'économie sociale et solidaire, car par ces deux vecteurs nous pourrons
réellement protéger et défendre les emplois de la main mise de la finance sur
l'avenir des travailleurs et les richesses qu'ils produisent.
Les élus locaux doivent
intervenir systématiquement auprès du préfet, qui représente le gouvernement,
pour mettre en œuvre un moratoire suspensif en cas de licenciement collectif.
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De même il faut mettre en place
des dispositifs qui permettent de s'assurer que les fonds publics versés aux
entreprises, et c'est notamment le cas de l'AgglO qui a cette compétence,
servent bien à l'emploi, mais en allant aussi plus loin quant aux conditions
d'emploi, de travail et d'égalité notamment entre les hommes et les femmes.
Dans le même temps nous
souhaitons mettre en place une « cellule de veille économique et
sociale » qui rassemble les élus locaux et les représentants syndicaux
locaux pour débattre de l'avenir industriel de notre bassin de vie, prévenir
les suppressions d'emplois et fermetures d'entreprises, débattre des projets
industriels, du développement des secteurs d'activité, en lien avec le
développement de la formation professionnelle adéquate, permettre que les
jeunes orléanais puisent trouver localement un emploi, en correspondance avec
ce qu'ils ont appris.
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Nous voulons aussi favoriser
les passerelles entre les entreprises locales et les jeunes qui sortent du
système éducatif, et faire passer de 5% à 10% le taux d'insertion sur les
chantiers municipaux, avec quota d'embauche et de formation des chômeurs et
chômeuses orléanais.
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Le collectif orléanais du Front
de Gauche ne manque pas de propositions à mettre en œuvre sans tarder et dans
la perspective des échéances électorales de 2014, et nous travaillons à cela
activement depuis des mois, comme en témoignent la publication déjà de nos
propositions pour le transport gratuit et un logement abordable, à partir de ce
que nous vivons, du vécu des gens que nous rencontrons et des propositions du
Front de Gauche pour que lev quotidien de la population change vraiment et
qu'on arrête de lui faire payer la crise, alors que nous voyons chaque jour des
milliards accumulés par quelques uns.
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