Par Dominique Lebrun, conseiller municipal PCF
La décision prise par le préfet lundi 17 mars 2013 de classer 2
immeubles de la rue des Carmes, sans qu'ils ne puissent être déplacés, enterre
t'elle définitivement la volonté du Député-Maire d'Orléans Serge GROUARD (UMP)
d'aligner cette rue ?
On peut en tout cas l'espérer, tellement les
habitants sont lassés de ce feuilleton à rebondissements permanents, qui ne
faisait qu'entretenir l'incertitude quant à l'avenir. Rappelons qu'il
s 'agissait d 'élargir la rue de 3 mètres du numéro 45 à
77, soit 200 mètres
pour un coût de 63 millions d'euros dont la moitié supportée par les
contribuables orléanais. Un projet coûteux pour des travaux pharaoniques qui
auraient tué définitivement la rue, déjà bien mis à mal par la longueur des
travaux du tram. On a peut-être échappé à une catastrophe économique, sociale
et patrimoniale.
Il y a donc maintenant urgence à répondre aux attentes, en engageant la
requalification de la rue dans sa largeur actuelle, et il y a du boulot, pour
la rendre plus accueillante et plus attirante ; En mettant en valeur son
cachet, le petit commerce de proximité et indépendant ; En y développant
les services publics de proximité. Et en transformant toutes les acquisitions
foncières que la ville avaient faites pour démolir, en logements dignes de
notre époque.
Serge
GROUARD aura tout fait pour tuer la rue des Carmes, et le développement de
l'insécurité n'y est pas étranger. Gageons qu'il va continuer à faire croire
que la partie n'est pas perdue. Les communistes lutteront pied à pied pour
donner une nouvelle vie au quartier. La piétonisation de la rue, acquise grâce
à l'intervention de la population montre que c'est possible.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire