Le collectif orléanais du Front
de Gauche profite de cette période de vacances pour rappeler que plus d'un
français sur 2 ne part pas en vacances faute de moyens suffisants, et qu'une
municipalité, si elle ne peut pas pallier à toutes les difficultés que fait
supporter aux familles la politique d'austérité menée par le gouvernement, peut
néanmoins les atténuer, c'est ce que les élus communistes d'Orléans ne cessent
de proposer à Serge GROUARD, et cela fait partie de nos propositions dans la
perspective des élections municipales de 2014 ; Nous avons délibérément fait le
choix d'aborder cette échéance en développant nos propositions, des
propositions innovantes et révolutionnaires, pour y aller avec ceux qui s'y
retrouvent.
Et pour les élaborer nous nous appuyons notamment sur les
rencontres permanentes que nous avons avec la population. Les vacances sont un
droit, elles sont aussi un besoin.
Aujourd'hui pour les vacances à
Orléans, il y a effectivement la base de loisirs et certaines activités qui
sont proposées, mais en restant ici. Nous considérons que pouvoir
s'évader un moment du quotidien, partir en vacances comme on dit, est une
dimension essentielle du droit aux vacances. On le voit vite dans les
discussions, entre quelqu'un qui est parti et quelqu'un qui n'est pas parti. Et
les vacances c'est aussi pour les enfants, aujourd'hui en dehors des stages
sportifs jusqu'à 16 ans et les centre de loisirs jusqu'à 12 ans il n'y a pas
grand chose.
Nous proposons donc que la ville
d'Orléans puisse aussi permettre de partir, avec en premier lieu l'acquisition
d'un domaine en Sologne avec une structure d'hébergement, la possibilité d'y
organiser des séjours pour toutes les générations, avec des tarifs liés au
quotient familial, et des séjours agréés par la CAF, et nombre d'activités : baignade, pêche,
etc... etc. Nous pourrions aussi nouer des partenariats avec les villes
jumelles, à commencer par Saint Flour, où l'on peut pratiquer les sports
d'hiver, et où il y a aussi des choses à faire l'été, et y organiser des
colonies de vacances par exemple, en portant une attention au brassage des
enfants et à la mixité sociale. Il n'y a plus aujourd'hui que 7% des enfants de
6 à 12 ans qui partent en colonie, compte-tenu des prix. A titre
d'exemple un organisme comme Telligo facture 1400 euros son séjour « Sur les
traces de Harry Potter en Angleterre » : quelle famille peut payer ça
aujourd'hui ?! et à côté c'est la fréquentation des centres de loisirs
municipaux qui progresse : les colonies municipales seraient aussi une façon de
désengorger les centres de loisirs dont on a pu mesurer la bousculade lors des
inscriptions. Mettons l'argent là où il faut. Il faut aussi pour cela une politique
volontariste de l'Etat : des tarifs allégés pour voyager en train (les tarifs
de groupe SNCF sont supprimés), flécher une partie des crédits du Fonds
National d'Action Sociale vers les colonies et taxer l'hôtellerie de luxe.
Aujourd'hui bien des projets sont portés par des sociétés commerciales Avec les
autres villes jumelles des échanges culturels et des stages linguistiques
pourraient être organisés en en faisant profiter beaucoup plus de monde,
notamment les adolescents et les jeunes majeurs. Les jumelages doivent aller
bien plus loin que les visites officielles des élus (auxquelles nous ne sommes
jamais conviés d'ailleurs) ou les invitations aux fêtes de Jeanne d'Arc.
Pour les jeunes il y a aussi les
missions qui pourraient être facilitées par la mairie dans le cadre de la
solidarité internationale, à laquelle nous attachons beaucoup d'importance,
avec Parakou, pour ne pas défaire ce qui est entamé, mais aussi avec la Palestine, comme nous
l'avons déjà proposé. Dans le même temps l'accès gratuit à
la médiathèque et aux bibliothèques pendant les vacances serait aussi un moyen
de permettre au plus grand nombre de profiter de cette période pour prendre le
temps d'enrichir ses connaissances et sa culture. Sur place aussi nous militons
pour un camping à l'île Charlemagne. Il faut aussi favoriser l'éducation et la
culture populaires.
Voici quelques propositions concrètes
qui ne nécessitent pas de grands moyens et qui peuvent permettre aux orléanais
et orléanaises de tout âge de mieux profiter des vacances. Ajoutons que ces
propositions sont déjà mises en œuvre dans nombre de municipalités que nous
dirigeons aujourd'hui. On ne voit pas pourquoi ce qui se fait ailleurs ne
pourrait pas se faire à Orléans. Ces propositions ne sont pas limitatives,
elles seront enrichies avec le temps, avec d'autres éléments, par exemple
profiter des vacances pour faciliter le brassage et l'intégration de toutes les
populations.
La mise en œuvre des propositions du
Front de Gauche va aussi de paire avec notre bataille contre la baisse des
dotations aux collectivités locales : le gouvernement veut les diminuer de 4,5
milliards d'euros sur les 2 années 2014 et 2015 : cela représente 10% de
l'évasion fiscale : on voit bien que ce n'est pas une fatalité mais un choix
politique : nous espérons que nous ne serons pas les seuls à le combattre.
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