Les communistes ne désarment pas sur la
possibilité de rendre gratuit les transports en commun. C'est un choix
économique, écologique et solidaire plus que jamais à l'ordre du jour, alors
que la population est en proie à de plus en plus de difficulté, du fait d'une
politique d'austérité qui s'amplifie chaque jour ; Pourquoi faudrait il en
permanence que ce soit toujours les mêmes qui profitent, et de l'autre côté
toujours les mêmes qui se serrent la ceinture.
Nous voulons redonner l'espoir
et montrer que des solutions existent pour vivre mieux, et les transports
prennent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans le budget des familles,
comme nous le faisons pour le prix des cantines : rappelons pour mémoire
que notre proposition de prendre en compte le quotient CAF a déjà permis que le
nombre d'enfants qui mangent au tarif le plus bas (0,47€) passe de 950 à 1608,
soit une progression de 70%, sans que le budget municipal en soit affecté,
alors que déjà certains levaient les bras au ciel.
A l'occasion des discussions
que nous avons déjà pu avoir sur le sujet, la majorité UMP considère que la
gratuité des transports en commun n'est pas une bonne solution, car elle est
opposé au concept même de gratuité qui serait synonyme d'assistance et de
déresponsabilisation, la ville d'Orléans ayant une place de plus en plus
prépondérante dans les décisions de l'AgglO. Mais n'oublions pas
qu'aujourd'hui, avec un des tarifs les plus chers de l'hexagone, le coût des
transports en commun est déjà supporté à 80% par les contribuables.
Pour les élus communistes la gratuité constitue une avancée de civilisation, elle abolit la distinction entre les individus, elle crée de l'égalité. La gratuité dégage de l'omnubilation marchande et permet d'apprécier les choses pour leur usage, c'est ce qui fait qu'aujourd'hui l'ambiance dans les transports en commun des 22 villes qui ont choisi la gratuité est plus sereine.
Nous voulons que prendre le bus ou le tram devienne aussi naturel que marcher dans la rue par exemple. La gratuité ça marche et la fréquentation augmente en général d'un tiers, c'est à dire que les bus se remplissent mieux, avouons que voir des bus pratiquement vides, comme c'est parfois le cas aujourd'hui n'est pas très réjouissant, de même quand il est couvert d'autocollants rappelant le coût des amendes, comme si tous ceux qui utilisent les transports en commun seraient des fraudeurs potentiels.
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Et les contrôles sont bien souvent source de conflits et d'agressivité.
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Il faut continuer à avoir une présence humaine dans les bus et les trams, mais en lui donnant un rôle plus noble que celui d'aujourd'hui, qui consiste souvent à faire la chasse à la resquille. La gratuité en outre permet de faire des économies de billetterie et tout ce qui va avec, car la gratuité a bien sûr un coût évalué à 15 millions d'euros, selon Charles Eric LEMAIGNEN, le président de l'AgglO. Ce dernier a beau annoncer des tarifs dits sociaux, la multiplication des tarifs ne résoud rien, elle amplifie les sentiments d'injustice, surtout quand cela se vérifie, notamment pour les jeunes qui paient en fait souvent plus cher aujourd'hui qu'hier.
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Rappelons que le budget de fonctionnement des transports de l'AgglO avoisine les 90 millions et que la gratuité de tout le réseau nécessiterait 15 millions supplémentaires à trouver, et notre volonté est d'aller vers la gratuité sans augmenter les impôts, et qu'avec un budget de 387 millions cela doit pouvoir se trouver, il y a sûrement parfois d'autres choix à faire que ceux d'aujourd'hui, et rappelons au passage que le retard du chantier du tram a coûté un million d'euros par mois, et que l'AgglO a rallongé sans problème le budget de 10 millions d'euros.
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Précision utile : le versement transports des entreprises représente aujourd'hui sur l'AgglO 54 millions d'euros (chiffres 2012) .
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Pour les élus communistes la gratuité constitue une avancée de civilisation, elle abolit la distinction entre les individus, elle crée de l'égalité. La gratuité dégage de l'omnubilation marchande et permet d'apprécier les choses pour leur usage, c'est ce qui fait qu'aujourd'hui l'ambiance dans les transports en commun des 22 villes qui ont choisi la gratuité est plus sereine.
Nous voulons que prendre le bus ou le tram devienne aussi naturel que marcher dans la rue par exemple. La gratuité ça marche et la fréquentation augmente en général d'un tiers, c'est à dire que les bus se remplissent mieux, avouons que voir des bus pratiquement vides, comme c'est parfois le cas aujourd'hui n'est pas très réjouissant, de même quand il est couvert d'autocollants rappelant le coût des amendes, comme si tous ceux qui utilisent les transports en commun seraient des fraudeurs potentiels.
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Et les contrôles sont bien souvent source de conflits et d'agressivité.
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Il faut continuer à avoir une présence humaine dans les bus et les trams, mais en lui donnant un rôle plus noble que celui d'aujourd'hui, qui consiste souvent à faire la chasse à la resquille. La gratuité en outre permet de faire des économies de billetterie et tout ce qui va avec, car la gratuité a bien sûr un coût évalué à 15 millions d'euros, selon Charles Eric LEMAIGNEN, le président de l'AgglO. Ce dernier a beau annoncer des tarifs dits sociaux, la multiplication des tarifs ne résoud rien, elle amplifie les sentiments d'injustice, surtout quand cela se vérifie, notamment pour les jeunes qui paient en fait souvent plus cher aujourd'hui qu'hier.
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Rappelons que le budget de fonctionnement des transports de l'AgglO avoisine les 90 millions et que la gratuité de tout le réseau nécessiterait 15 millions supplémentaires à trouver, et notre volonté est d'aller vers la gratuité sans augmenter les impôts, et qu'avec un budget de 387 millions cela doit pouvoir se trouver, il y a sûrement parfois d'autres choix à faire que ceux d'aujourd'hui, et rappelons au passage que le retard du chantier du tram a coûté un million d'euros par mois, et que l'AgglO a rallongé sans problème le budget de 10 millions d'euros.
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Précision utile : le versement transports des entreprises représente aujourd'hui sur l'AgglO 54 millions d'euros (chiffres 2012) .
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Aussi pour réussir, le processus de gratuité doit
s'effectuer par étape, sachant que grosso modo, la moitié des 25 000 voyageurs
annuels viennent du tram, un tiers des 8 lignes de bus structurantes, les 21
autres lignes se partageant le reste. Nous proposons de commencer par les
lignes de bus structurantes et ensuite le tram, qui nécessitera lui des rames
supplémentaires, entre autres.
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Si demain la droite est battue comme nous l'espérons, nous travaillerons cette mesure sans attendre : soulager les familles et la population devant les difficultés qui s'accumulent, c'est ce par quoi doit commencer une municipalité de gauche.
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Et nous proposons le calendrier suivant :
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Si demain la droite est battue comme nous l'espérons, nous travaillerons cette mesure sans attendre : soulager les familles et la population devant les difficultés qui s'accumulent, c'est ce par quoi doit commencer une municipalité de gauche.
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Et nous proposons le calendrier suivant :
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2014 : gratuité des navettes en centre ville et
étude de faisabilité sur le reste du réseau.
2015 : gratuité sur les lignes de bus structurantes
(lignes 1 à 8) coût estimé 5 millions d'euros.
2016 : gratuité sur les 2 lignes de tram. Coût
estimé à 8 millions d'euros.
2017 : gratuité sur l'ensemble du réseau pour un
coût total annuel de 15 millions d'euros.
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Rappelons dans le même temps que la suppression de la
billetterie permettra de faire de substantielles économies. les élus communistes et le Front de Gauche font aussi d'autres
propositions pour financer les transports en commun, comme notamment
l'augmentation du versement transports, décision qui dépend du gouvernement, la
baisse de la TVA,
et le passage à une régie publique des transports, ce qui génèrerait
d'importantes économies de gestion et éviterait d'engraisser Kéolis qui a
réalisé l'an dernier 4,5 millions de chiffre d'affaires.
Et bien sûr des réunions régulières avec les représentants du personnel pour faire le point avec eux sur cette mise en œuvre.
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Et bien sûr des réunions régulières avec les représentants du personnel pour faire le point avec eux sur cette mise en œuvre.
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