A l'occasion de la rentrée scolaire, le collectif orléanais du Front de Gauche présente ses propositions pour l'école dans la perspective des élections municipales de 2014. Nous avons délibérément fait le choix d'aborder cette échéance en développant nos propositions, des propositions innovantes et révolutionnaires, qui seront portées par tous ceux qui s'y retrouvent.
Pour les élaborer nous nous appuyons notamment sur les rencontres permanentes que nous avons avec la population et le réseau école du PCF.
.
La ville d'Orléans
doit permettre à tous les enfants orléanais d'avoir les mêmes chances de
réussir, sans que cela soit un gouffre financier pour les familles. Nous
entendons dans le même temps défendre le service public d’éducation et soutenir
toutes les forces vives qui agissent pour cela.
.
La première chose
est de s'opposer aux fermetures de classe, en étant résolument du côté des
parents, comme le font aujourd'hui les élus communistes avec ceux des écoles
Charles Pensée et Jolibois, la municipalité actuelle se contentant simplement
de dire que c'est l'affaire de l'Education Nationale : une drôle de
manière de défendre l'école communale!
.
Il faut aussi
poursuivre le programme de modernisation des écoles (matériel informatique,
tableaux blancs, etc....) La ville pourrait aussi donner quelques fournitures
scolaires à son effigie, pour alléger le coût de la rentrée pour les familles,
et participer à la défense du principe de la gratuité de l'enseignement.
Il faut dans le même temps revoir le financement des activités extra-scolaires
des écoles publiques, avec une répartition plus juste entre les établissements,
même chose pour les classes de découverte et pour les projets pédagogiques
retenus par l'Académie.
.
Maintenir les dispositifs d'aide aux devoirs et d'accueil dans les écoles avant
et après les horaires scolaires, car ces dispositifs sont un soutien aux élèves
comme aux parents qui n’ont pas toujours fini le travail à 16h30 et n’ont pas
tous les moyens de payer une garde d’enfant. Les missions du périscolaire
doivent être redéfinies pour en faire un service à l’éveil, qui alimente la
curiosité des enfants. Cela nécessite un travail entre décideurs et acteurs du
terrain, et la fin des emplois précaires dans ce secteur.
.
Offrir
le goûter dans les écoles, est une mesure contre une inégalité, des revenus des
parents dépend souvent la qualité du goûter, mais elle peut être aussi une
mesure de santé publique si ce goûter est un
fruit.
.
Diviser par 2 le
prix de la cantine pour les 5 premiers quotients, municipaliser la restauration
scolaire et en faire un lieu pédagogique. Pour la fourniture de la cantine,
privilégier les filières courtes et les produits locaux, ce qui peut se
conclure par des partenariats avec les producteurs incluant des clauses
d'insertion d’emplois. Nous nous engageons à mener une étude sur la possibilité
économique de créer un nouvel échelon qui donnerait un accès gratuit à la
restauration scolaire pour les familles en très grande difficulté.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire